La crise du coronavirus a été un catalyseur pour Addhome, une jeune start-up qui transforme des containers marins en unités de soin, bureaux à domicile et piscines hors sol. Mais le véritable test suit, avec la lutte mondiale pour les matières premières. « Nos clients sont sur des charbons ardents ».
En 2019, alors que nous ne savions absolument pas ce qui nous attendait, Basiel Van Cauwenberge (31 ans) a donné vie à Add Home. La petite entreprise de Flandre Occidentale est active dans la transformation de containers marins nus en bureaux de télétravail totalement finis ou en unités de soins à placer dans le jardin. Pendant le premier confinement, Van Cauwenberge et son associé Gert-Jan ont soudain vu le nombre de demandes augmenter de 40 pour cent.
Comptez 16.000 euros pour le plus petit modèle de container. Une unité de soins avec cuisine et salle de bains coûte rapidement le double. Seulement voilà : ces prix subissent une pression. Pour en trouver la cause, la lutte mondiale pour les matières premières, il ne faut pas aller chercher bien loin. « Alors que nous attendions quatre semaines autrefois pour certains éléments, nous devons parfois attendre aujourd’hui jusqu’à 16 semaines. Tout le monde fait des réserves, de telle sorte que tout ce que nous mettons dans un container de ce type coûte de plus en plus cher. »
À la fin de l’année dernière, Add Home a encore ajouté un produit à base de containers marins à sa gamme : une piscine hors sol. « Moins définitif qu’une piscine enterrée classique, plus solide qu’une piscine gonflable, » explique Van Cauwenberge, qui a vendu 25 exemplaires depuis novembre. Ce type de Poolbox vous coûte au moins 22.500 euros pour une piscine de 7 mètres sur 2,5 mètres, avec les filtres et le chauffage.