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Add Home, un fabricant de containers d’habitation de Waregem, croule sous les demandes d’achat ou de location d’une habitation de soins. La semaine passée, le Parlement flamand a décidé qu’un permis environnemental ne serait plus nécessaire pour installer une unité de soins provisoire dans le jardin. Add Home remarque depuis quelques années que cette tendance a le vent en poupe. « Depuis le mois de mai, nous avons vendu plusieurs unités de soins tandis que nous recevions rarement ce type de demandes auparavant. »
Add Home travaille dur depuis que Basiel Van Cauwenberge (30 ans) et son co-chargé d’affaires Gert-Jan ont créé leur start-up il y a un an. Aujourd’hui, l’entreprise emploie 12 collaborateurs à temps et se concentre sur la production d’unités containers. « Nous partons toujours d’un container marin. Ils sont robustes, durables et flexibles, » explique Basiel qui a constaté une hausse de 40 pour cent des demandes après le premier confinement. « Beaucoup de personnes recherchaient des solutions pour travailler efficacement de chez elles. Ou elles veulent placer une unité de soins dans leur jardin, afin que les (grands-)parents ne soient pas contraints d’aller en maison de retraite. »
Add Home a vu le chiffre d’affaires mensuel de 200.000 euros avant le coronavirus passer à une moyenne de 500.000 à 600.000 euros. Ces derniers mois, les unités de soins s’avèrent de plus en plus à la mode. 20 pour cent de toutes les ventes traitées par Add Home concernent également une unité de soins. « Autrefois, nous recevions rarement ce type de demande. La part des unités de soins était négligeable, » explique Van Cauwenberge, qui considère l’administration comme un frein. « Ces derniers mois, six commandes ont été annulées parce que la commune leur avait mis des bâtons dans les roues. Attention, je veux dire que nous n’avons pas le droit de construire entièrement nos jardins. »
Le jeune entrepreneur accueille donc la nouvelle législation flamande à bras ouverts. À partir de l’été prochain, les demandes de permis environnemental ne seront plus obligatoires, bien que quelques conditions s’appliquent. L’unité de soins doit avoir un caractère provisoire et déplaçable et elle peut rester en place pendant trois ans au maximum (reconduction de trois autres années valable une seule fois). « Nos containers satisfont à ces exigences. De plus, il est possible pour nous de louer ou de prendre en leasing une unité de soins. Vous ne devez donc pas nécessairement en acheter un. »
Vous ne voulez plus entendre parler de résidence-services, soit, mais qu’allez-vous faire ? « Je ne pense pas qu’il s’agisse de ça, » déclare Van Cauwenberge. « Je vois plutôt cela comme une solution intermédiaire pour les gens qui veulent encore vivre dans une maison. Tant que la personne en question est encore relativement saine, une unité de soins me paraît parfaite. Si vous avez besoin de beaucoup d’aide médicale, optez plutôt pour une maison de repos. Le gérant d’affaires d’Add Home donne l’exemple de sa propre grand-mère. « Ma grand-mère se débrouillait encore pas mal et a déménagé du jour au lendemain dans un appartement. Elle y étouffait tandis qu’un container dans le jardin de mes parents aurait été une bien meilleure solution, » conclut-il.
Pour mettre en place dans le jardin le plus petit modèle de 15 mètres carrés, comptez au moins 15.999 euros. Une unité de soins avec cuisine et salle de bains coûte rapidement le double
(Source : HLN.be- Pieterjan Neirynck )